Existe-t-il une réelle complémentarité entre la sophrologie, la PNL et les autres outils complémentaires ?

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Virginie Vandermersh
Virginie Vandermersh

Au départ infirmière en réanimation, puis sophrologue en libéral, Virginie a souhaité créer la première école Sophrologie et Communication PNL d’Auvergne en 2014, motivée par l’envie de transmettre.

6min de lecture
Existe-t-il une réelle complémentarité entre la sophrologie, la PNL et les autres outils complémentaires ? Quels en sont les bénéfices ? Qu’est-ce que la néosophrologie ? 


On entend beaucoup les expressions « médecines douces », « médecines alternatives », « thérapies alternatives », « outils complémentaires » portées par la vague des pratiques de santé moins traditionnelles perçues comme amélioratrices du bien-être. Autrefois vues comme émergentes, ces techniques sont aujourd’hui ancrées dans le champ lexical et les coutumes de vie des Français lorsque l’on sait que plus d’un Français sur 10 pratique des activités de relaxation dont pour 19%, la sophrologie, que 71% des Français connaissent.

L’OMS, elle, définit les termes « médecine complémentaire » ou « médecine alternative » comme référant à un vaste ensemble de pratiques de santé qui ne sont pas pleinement intégrées au système de santé prédominant d’un Etat. Etant, par ce fait, exclues des recherches de caractère scientifique dont bénéficient les pratiques de santé traditionnelles, beaucoup se questionnent sur leur principe, rôle et efficacité.

Ainsi, la rareté des données scientifiques, l’absence d’un cadre juridique s’y référant et leurs racines dans les disciplines orientales les rendent accessibles à / en font l’affaire de / chacun de manière libre, spontanée et personnalisée.

Quel sont leurs rôles ?

En règle générale, elles répondent à quatre usages : l’amélioration du bien-être au quotidien, la préparation à un événement, l’accompagnement d’un traitement médical classique et/ou l’accompagnement d’un comportement pathologique. Aussi, leur pratique doit répondre à des objectifs aussi nombreux qu’il existe d’individus.

Chaque pratique peut être perçue comme un soin à part entière. Cependant, il est plus pertinent d’appréhender et d’expérimenter les médecines alternatives dans leur complémentarité entre elles et avec les médecines allopathiques, afin de se rapprocher de l’état de complet bien-être physique, mental et social promu par l’OMS.

En quoi sont-elles complémentaires ?

Chaque individu dispose de ressources et de besoins qui lui sont propres. Ces derniers peuvent être mentaux, émotionnels, physiques et/ou énergétiques, selon les quatre corps du petit bonhomme chinois. Les besoins sont tant influencés par les capacités réelles et perçues de l’individus que par son vécu, ses fréquentations, sa valeur perçue, son idéal propre, ses ambitions quelles qu’elles soient, etc.

Selon son profil de personnalité, chaque individu possède une sensibilité qui lui est propre aux éléments qui l’entourent et avec lesquels il interagit. La nature de ces sensibilités va servir de porte d’entrée pour les différentes médecines alternatives.

Chaque technique est caractérisée par une ou plusieurs porte(s) d’entrée correspondant à un ou plusieurs corps mentionné(s) plus haut. Aussi, elles possèdent chacune leurs propres vertus thérapeutiques et répondent à des objectifs particuliers. C’est ainsi dire que dans le cadre d’une pratique autonome récurrente ou d’un suivi supervisée, il est bien plus pertinent de faire appel à plusieurs techniques alternatives fonctionnant en complémentarité, afin d’atteindre les objectifs fixées par l’individu tout en utilisant au mieux ses ressources et en s’adaptant de manière personnalisée à ses besoins.

Certaines pratiques vont juste servir de porte d’entrée à d’autres, tandis que d’autres permettront de travailler sur les forces et les ressources de l’individu quand certaines au contraires répondront à ses besoins. Le tout afin d’atteindre des objectifs personnalisés maximisant ainsi le bien-être de l’individu dans l’ensemble de la démarche.

Finalement, sont-elles nécessaires face à l’efficacité prouvée de la médecine traditionnelle ?

Créée et développée par le neuropsychiatre espagnol Alfonso Caycedo en 1990, la Sophrologie est issue d’une approche scientifique de l’étude de la conscience humaine couplée à l’usage de techniques de relaxation et de recentrage. Elle était, à l’origine, utilisée en complément de traitements médicaux par les psychiatres en milieu hospitalier sous forme d’hypnose, afin de permettre aux patients de prendre conscience de leur état et de les rendre acteurs de leur propre traitement. 

La sophrologie tient donc ses origines tant d’études en médecine traditionnelle (psychiatrie & neurologie) que d’études en médecines alternatives plus ou moins anciennes.

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La complémentarité avec les médecines allopathique est forte et pertinente dans la mesure où elle permettra à un patient de bénéficier d’un suivi de soins dit holistique afin de compléter l’efficacité d’un traitement par des bienfaits thérapeutiques ou de l’accompagner afin de le rendre moins pénible pour le patient.

Quelques exemples ?

MAC entre elles :

La Sophrologie, par exemple, est une discipline qui passe en général par la stimulation du corps physique de l’individu pour lui attribuer ses bienfaits thérapeutique ou pour ouvrir la voie à d’autres outils mieux adaptés à ses objectifs. La relaxation dynamique sert par exemple de porte d’entrée à de nombreuses techniques alternatives et complémentaires.

A l’inverse, la Programmation Neuro Linguistique (PNL) s’appuie, sur le corps mental de l’individu. Ainsi, elle permet à des gens incapables de passer par l’état de conscience modifié sur lequel se base les techniques de sophrologie, d’avoir accès à leurs ressources tout en restant en état de conscience ordinaire, avec fermeture des yeux seulement.

Aussi, l’Emotional Freedom Technique (EFT) est une technique qui utilise une porte d’entrée bien différente des deux première : le cœur / corps émotionnel de l’individu.

MAC et traitement médicaux :

Un individu victime d’une dépression forte aura, bien sûr, besoin d’antidépresseur pour traiter ses troubles. Cependant, un suivi complémentaire basé sur des médecines alternatives lui sera primordial afin de faciliter sa réinsertion sociale et/ou professionnelle.

Aussi, une personne souffrant d’une pathologie grave nécessitant un traitement intensif verra son bien-être maximisé par un soignant s’aidant d’outils complémentaires pour réaliser des actions de soin intrusives souvent sources de dérangement, de stress voire de souffrance pour le patient. C’est ce que l’on appelle le rôle propre du soignant dans le jargon médical. 

La formation continue, bénéfice ou perte de temps pour un sophrologue ?

Le métier de sophrologue est pluridisciplinaire. En effet, seule une infime part des sophrologues diplômés ne sont formés qu’à leur discipline principale. Que leur expertise initiale soit complétée par des spécialisation en techniques de stimulation physique (kinesthésie, réflexologie, etc.), émotionnelle (EFT, Fleur de Bach, etc.), mentale (coaching, PNL, etc.) ou énergétique (eurêka, etc.), chaque sophrologue est un praticien au savoir-faire théorique et pratique unique. Il est donc nécessaire pour un praticien d’effectuer ses choix de spécialisation de manière qu’elles contribuent à la construction de son identité de praticien et répondent au plus de besoins de la patientèle cible visée.

Le fait, pour un praticien, de n’être formé qu’à une seule discipline l’expose au risque d’avoir une posture faussée ou trop haute dans sa relation à l’autre. De plus cette éventualité lui fermera des portes face à la diversité de demandes de ses patients, aux problématiques à résoudre et aux objectifs à atteindre.  

La maîtrise d’un outil thérapeutique unique par un praticien en Médecines Alternative et Complémentaires (MAC), quel qu’il soit, ne fait pas de lui un guérisseur / sauveur. En effet, ce dernier remplit sa mission à condition d’être un technicien adaptable avec une mallette thérapeutique bien remplie !

Que faut-il retenir ?

▢ Les médecines alternatives fonctionnent entre elles de manière complémentaire.
▢ Les médecines alternatives sont complémentaires aux médecines traditionnelles et permettent d’atteindre l’état de santé complet de l’OMS.
▢ Tout praticien en MAC se positionne, par son activité, dans une démarche de soin holistique nécessitant une diversité d’outils et de méthodes assurant son adaptabilité et sa capacité à répondre à toute problématique qui lui est formulée.
▢ Quelle que soit sa formation initiale, il est important pour tout praticien d’être formé à tous les outils complémentaires répondant aux besoins de sa patientèle cible.
▢ Les différentes spécialisations du praticien composent sa mallette d’outils thérapeutiques directement liée au développement de son identité de praticien ainsi qu’à son développement personnel.

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